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Un diner d’adieu

musique

1 octobre

Mendelssohn

La Collégiale

Œuvres chorales sacrées

Si la musique religieuse a tant occupé Mendelssohn, c’est probablement davantage en raison de son passé familial que par les quelques fonctions officielles qu’il a pu occuper ici ou là dans ce domaine. Son grand-père, le philosophe Moses Mendelssohn, s’était fait durant le siècle des lumières l’ardent défenseur de la tolérance religieuse, notamment envers ses coreligionnaires juifs. Cela n’a pas empêché quatre de ses enfants, dont le père de Felix, de se convertir au christianisme catholique ou protestant. La génération suivante, à laquelle appartient le compositeur, ressentait certainement le besoin d’affirmer une foi chrétienne chèrement acquise, dans un contexte d’antisémitisme de plus en plus marqué.

D’autre part, l’exemple de Johann Sebastian Bach, puissante figure tutélaire et modèle musical incontournable, aura forcément influencé Mendelssohn, lui-même devenu la cheville ouvrière de la vie artistique de Leipzig. D’où le bon mot attribué à Berlioz : « Il n’y a qu’un Dieu à Leipzig, c’est Bach, et Mendelssohn est son prophète ».

programme

Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)
Motet Richte mich Gott, op. 78 n° 2
Drei geistliche Lieder
Motet Herr, nun lässest du deinen Diener in Frieden fahren, op. 69 n° 1
Sonate pour orgue en si bémol majeur, op 65 n° 4
Te Deum
Hymne Hör mein Bitten