musique

4 octobre

Au nom de la Paix

La Collégiale

Le Festival du Jura et Espace choral ont fait commande au compositeur Blaise Mettraux, jurassien d’origine, d’un oratorio pour solistes, chœur et ensemble instrumental. En première partie, la Camerata du Jura fait entendre plusieurs œuvres instrumentales festives, ainsi que des airs d’opéras de Vivaldi.

Partant du mot « Paix » chanté à 4 voix dans cinquante langues, la pièce de Blaise Mettraux est inspirée aussi bien par des poèmes religieux que profanes. Cette grande fresque nous conduit tout d’abord vers la fragilité : « Il y a un temps pour toutes choses », affirme l’Ecclésiaste, chanté par les voix des solistes, puis le chœur reprend : « Un temps pour la guerre et un temps pour la paix. ». Les percussions font éclater la guerre, qui enflamme la deuxième partie : « Quand la vie est une cage, chaque jour est une larme », nous dit Prévert. Il ne restera qu’une duduk au fond du désert… La troisième partie retrouve le chemin de l’espoir : « Je crois aux mots d’amour, pour embellir les jours ». On évoque aussi la destruction des armes, et « ma douce terre, ma terre de liberté », si chère à Martin Luther King. Enfin, la dernière partie offre un retour à la lumière, à l’amitié et à l’harmonie : « Il y aura une grande paix sur toute la terre, jusqu’à la fin des temps ».

Programme :

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Concerto pour cordes en sol mineur, RV 157

Allegro – Adagio – Allegro

Amor moi, la cruda sorte

Air de Licori (La Fida Ninfa)

Arvo Pârt (*1935)

Fratres

Version pour violon et orchestre à cordes

Antonio Vivaldi

Gemo in un punto e fremo

Air de Licida (L’Olimpiade)