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Guitare & cordes

29 mars

Stabat Mater

La Collégiale

Le Stabat Mater d’Antonín Dvořák est intimement lié au vécu tragique du compositeur.

Sa première fille décède en 1875, puis il perd en 1877 successivement deux autres enfants. Comme Liszt avant lui, Dvořák se réfugie dans la musique pour exprimer l’indicible, créant ainsi par l‘expression de sa propre douleur l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’art vocal. Les neuf premiers mouvements, d’un rythme lent à modéré, sont une sorte de méditation sur la Passion, avant qu’à la fin du dixième mouvement, l’extase de la vision de la Résurrection ne prenne le dessus.

Cette œuvre a d’abord été écrite dans une version avec piano, mais c’est dans sa présentation orchestrale que se révèle toute la richesse expressive de ses lignes musicales. Comme la nef de la Collégiale ne permet pas de placer un chœur en bonne position et un orchestre symphonique, elle sera présentée ici dans une adaptation sur mesure dont l’accompagnement musical sera confié aux deux orgues de la Collégiale.

programme

Antonín Dvořák (1841-1904)
Stabat Mater, op. 58